Les origines du village

 

L’histoire d’Attenschwiller, village du Sundgau, commence vers la fin du XIIème siècle. Son nom, qui a subi tant d’altérations à travers les siècles, figure pour la première fois en 1187 dans la bulle du pape Grégoire VIII confirmant les droits et possessions de l'abbaye de Lucelle.

Pour expliquer l’origine du nom du village, une première hypothèse stipule qu’il proviendrait du latin villare, signifiant la ferme, et du nom d’un homme germanique, probablement un colon franc, prénommé Athmo.

Une seconde explication serait que son nom signifie villa d’Altmann ou des Alamans.

Enfin, une troisième origine possible serait qu’il se soit formé à partir de hader (la discorde), mann (l’homme) et willer (la ferme). Quoi qu’il en soit, la forme schwil est assez inhabituelle en Alsace. Cette particularité linguistique proviendrait de la Suisse centrale, d’où elle a rayonné après 1200 à travers le Sundgau nord-oriental.

 

 

Plusieurs actes postérieurs attestent également que la colonge d’Attenschwiller appartenait dès l’origine à la riche maison de Lucelle : une bulle du pape Célestin III datée du 8 juin 1194 confirme les possessions de l’abbaye de Lucelle, parmi lesquelles est citée Altemeswilre. Dans un acte de certification à l’abbaye, daté du 20 décembre 1223, l’empereur Henri VII cite la cour colongère de Admeswilre ; un autre, du pape Honoré III, daté du 9 mai 1224, fait mention de la grangia de Attemiswilr.

 

Mis à jour le 07/10/2020

La cour colongère d’Attenschwiller

Attenschwiller dépendait territorialement et politiquement de la seigneurie habsbourgeoise de Landser qui était divisée en deux bailliages ; notre village faisait partie du bailliage supérieur et dépendait du tribunal de Michelbach-le-Haut.

La constitution (le rodel) de la cour colongère date du XIVe siècle. Elle a été conservée par le Régeste de Saint-Apollinaire et par les archives de Lucelle. En 1333, les statuts de la colonge furent constitués par l’entremise du seigneur d’Attenschwiller, Thüring von Ramstein, originaire d’une famille du Jura de la région de Soleure et qui fut inféodé à Attenschwiller par les Habsbourg.

Le seigneur de la colonge nommait les officiers de justice et les autres fonctionnaires de la communauté, tels que les jurés, le marguillier, le sacristain, le bangarde, l’aubergiste, qui tous devaient lui prêter serment de fidélité. De lui dépendait aussi le tribunal de la cour, appelé dinckhofgericht. Cette organisation subsista jusqu’en 1679, année où le pouvoir de nomination des fonctionnaires fut transféré à la seigneurie de Landser.

Après 1648, quand le Sundgau fut annexé à la France, la seigneurie de Landser remplaça l’ancienne seigneurie habsbourgeoise.

Jusqu’au milieu du XIVe siècle, la redevance pour un mendag ou mantag (tenure colongère) perçue par Lucelle avait été de 32 boisseaux de blé ; réduite à 24 au plaid de 1355, elle fut fixée définitivement à 1,5 quartauts, soit 12 boisseaux, en 1378. Vers 1780, la propriété foncière (terrier) de Lucelle à Attenschwiller contenait près de 40 mendag, payant à Saint-Apollinaire la cens annuelle de 24 sacs d’épeautre selon la mesure bâloise.

 

 

Lexique:

Bangarde Garde-champêtre.
Cens Redevance due par des tenanciers au seigneur du fief.
Colonge Organisation rurale particulière à l’Alsace et à quelques pays rhénans au Moyen Age.
Marguillier Membre du conseil de fabrique
Plaid Assemblée judiciaire ou politique.
Régeste Catalogue recensant les actes d’achat et de vente.

La forêt du Frauenwald ou Les Goben

En 1250, les bénédictines de Michelbach-le-Haut cédèrent à la communauté d’Attenschwiller la forêt dite Frauenwald, sise sur le ban de Folgensbourg. Plus tard, la prévôté de Saint-Apollinaire, issue du couvent des bénédictines, était encore propriétaire foncière de ce bois, car en 1503, elle demanda à Attenschwiller une redevance annuelle de 18 sacs d’épeautre, qui toutefois ne fut jamais payée. En conséquence, la prévôté y garda le droit de pâturage, et le comte de Ferrette désignait chaque année la portion mise à disposition des troupeaux d’Attenschwiller et de Folgensbourg. Un tiers des amendes pour exactions revenait à la prévôté ; les deux autres tiers étaient partagés entre la commune lésée et le comté de Ferrette. Des règlements postérieurs restreignirent les droits respectifs des co-usagers. En vertu d’une sentence de le Régence d’Ensisheim (1561), la prévôté était autorisée à envoyer dans le Frauenwald un maximum de 20 bêtes.

Face aux abus continuels, un arrêté de la seigneurie du bailliage du Haut-Landser mit fin en 1698 à l’envoi en forêt de toute espèce de bestiaux et interdisait même l’exploitation de bois.

Une dépendance du Frauenwald s’appelait Walkenacker : c’était une tenure de 10 journaux de terres arables, que l’abbé Pabst avait vendue, en 1610, à la commune d’Attenschwiller, pour une somme de 90 livres.

En 1758, sur une décision du Conseil Souverain d’Alsace, les amendes furent exclusivement reversées au Roi. Après la révolution en 1789 la forêt devint définitivement la propriété de la commune.

De nos jours, la forêt est connue sous le nom Les Goben et s’étend sur 67 ha 94 a.

Les grands propriétaires

Parmi les grands propriétaires d’Attenschwiller au Moyen Age se trouvaient plusieurs familles nobles qui comptèrent souvent parmi les bienfaiteurs de Lucelle :

 

  • les Zu Rhein. Hugo Zu Rhein, dit de Rheno, résigna, en 1210, entre les mains d’Arnold, abbé de Murbach, une manse de terres à Attenschwiller, qu’il tenait en fief de cette abbaye, à condition que ce domaine fût cédé à l’abbaye de Lucelle au prix de 21 marcs d’argent et d’une rente annuelle de 10 fromages de la valeur de 4 deniers bâlois chacun, rente que la maison de Lucelle avait à payer à l’abbé de Murbach, à la saint Jean-Baptiste.
  • les Eptingen. Reinhold von Eptingen, écuyer, vendit à l’abbaye de Lucelle des terres près d’Atmanswyle, qu’il tenait en fief de Wernher de Chlyberch (Kirchberg en Suisse). L’acte est daté de 1251.
  • les Strasbourg. En 1256, un accord fut conclu entre Lucelle et Berthold de Strasbourg, concernant divers droits. Plus tard, il est à nouveau question de cette famille : Burkhard et Henri de Strasbourg vendirent, en 1276, à l’abbaye de Lucelle un mendag et demi de terres agricoles à Attenschwiller, pour la somme de 20 marcs d’argent. L’acte spécifie les biens suivants : la cour supérieure et ses dépendances, 25 journaux de champs et une fauchée de prés am Ingelere. En 1278, Anne, épouse d’Albert de Strasbourg, vendit à l’abbaye ses biens d’Attenschwiller, au prix de 18 marcs d’argent et 20 sols deniers.
  • les Zur Matten. En 1267, Henri zer Mattun de Attinsvilr possédait des biens à Saint-Ursanne. En 1332, Jean an der Matten fit don à l’abbé de Lucelle de sa ferme et de ses vignes d’une valeur de 150 quartauts d’épeautre, qu’il devait à l’abbaye ; et deux ans plus tard, il lui vend 3 journaux de terres arables, sis à Attenschwiller, au prix de 12 livres bâloises. En 1337, un autre membre de la famille, Adélaïde, fille de Wernher an der Matten, fit don à Lucelle d’une célébration d’obit et concéda aux moines 2 journaux et demi de champs sis im Baechliholtz d’Attenschwiller.
  • les Frichen. En 1274, le chevalier Ulrich von Frichen vendit à l’abbé de Lucelle cinq journaux de champs sis près de la grangia de l’abbaye à Attenschwiller, pour une rente viagère de 20 fromages ou de 10 sols.
  • les Rottmann. Les héritiers des Rottmann d’Attenschwiller donnèrent, en 1291, à l’abbaye de Lucelle toutes leurs terres d’Attenschwiller, parmi lesquelles une forêt.
  • les Schauenburg. En 1328, Marguerite, épouse du chevalier Hugues von Schauenburg, vendit à la maison de Lucelle une rente de 21 quartauts de céréales et de 6 boisseaux de pois sur ses terres d’Attenschwiller et de Michelbach pour 57 marcs d’argent.


D’autres familles moins importantes telles que les Werner, les Bubendorf (1384) et les Sutter (Joseph Sutter était schultheiss [juge] d’Attenschwiller, en 1653) comptent également au nombre des habitants ou propriétaires du village.

En 1332, l’abbaye de Lucelle acheta à Wenker Pfister de Bâle et à sa femme Grede un pré in der Liespach à Attenschwiller, pour la rente annuelle viagère de 8 quartauts d’épeautre.

En 1341, l’abbaye donna en emphytéose à Rodolphe von Brunnenkilch, moine de Lucelle, deux journaux de champs, contre une rente d’un quartaut de céréales.

Lucelle possédait ainsi de nombreux biens à Attenschwiller. A côté de cela, les Franciscains de Bâle, l’hôpital, ainsi que Saint-Pierre de Bâle avaient également des possessions et des droits dans notre village.

La paroisse d'Attenschwiller

L’abbaye de Lucelle, en tant que propriétaire de la colonge, possédait le droit de patronage sur l’église d’Attenschwiller. Celle-ci était consacrée à Saint Romain, un soldat romain qui fut baptisé en prison par Saint Laurent et fut fait martyr en 258. Le 17 juin 1254, pour prouver sa bienveillance envers l’abbaye, le pape Innocent IV incorpora l’église d’Attemswilr à l’abbaye, en même temps que la prévôté de Michelbach-le-Haut (Saint-Apollinaire). Jusqu’en 1425, l’église d’Attenschwiller fut desservie par le curé de Michelbach-le-Haut qui célébrait les offices alternativement dans les deux localités.

Néanmoins, en 1400, l’official de l’évêché de Bâle statua contre la communauté d’Attenschwiller, que son église était, non pas paroissiale, mais simplement chapelle-annexe de l’église Saint-Jacques à Michelbach-le-Haut, bien qu’elle eût son baptistère et son cimetière propres, et qu’en conséquence, le prévôt de Saint-Apollinaire était recteur à la fois de Michelbach-le-Haut et d’Attenschwiller.

En 1425, un accord fut conclu à Landser : la prévôté s’engageait à bâtir et à entretenir à ses frais le chœur et la sacristie de Attmansswilr, à y faire dire la Sainte Messe tous les dimanches et deux autres jours de la semaine, à y conserver le saint sacrement, le saint chrême et l’eau bénite pour le baptême. Enfin, à faire porter tous les quatre-temps une mesure et demi d’huile. Cependant, cette situation ne dura pas. En 1497, Peter Vinck fut chargé du vicariat de Atemswilr par le vicaire général de Bâle, ce qui prouve que le desservant était de nouveau à la charge de la commune. En 1509, ce fut J. Emendinger qui fut investi de la charge.

En 1623, d’après le rapport d’inspection du décanat du Leimental, Attenschwiller dépendait à nouveau de Michelbach-le-Haut et était géré par le Frère Christmann Rupp. Le Frère Théobald prit sa succession en 1630. En 1648, l’état lamentable de l’église fut évoqué dans ce même rapport. Le bâtiment était de plan rectangulaire, le chœur aussi large que la nef. C’était un édifice très simple avec une nef et un chœur du gothique tardif, non voûtés. Elle comprenait également un ossuaire avec une niche gothique, des fonds baptismaux et un tronc. À cette époque, l’église était administrée par Gaspard Wydenmeyer, moine de la prévôté Saint-Apollinaire. Selon le rapport, le bâtiment serait en très mauvais état, le toit manquerait par endroit, le cimetière serait négligé, il n’y aurait plus d’eau bénite dans l’église, les fenêtres seraient brisées. Seul un calice serait encore dans l’église. Les fidèles devaient assister à la messe à la prévôté ; il n’y avait plus d’office ni d’enseignement religieux à Attenschwiller.

Saint Valentin

Placée jusque là sous le seul patronage de Saint Romain, l’église d’Attenschwiller prit en 1655 pour deuxième patron Saint Valentin, évêque martyr mort à Rome en 270, qui était invoqué en cas d’épilepsie et qui était très populaire.

 

 

 

En 1656, le Père Ignace Stocker de Soleure était curé d’Attenschwiller, Michelbach-le-Haut et Folgensbourg. Cependant les fidèles continuèrent de se rendre à Saint-Apollinaire pour assister à la messe. En 1660, Candide Gschwindt était en charge des trois paroisses. De nombreux documents datant des années 1663-1671 évoquent les transformations et les réparations de l’église d’Attenschwiller. En 1663, un contrat fut conclu entre le prieur de Lucelle et le délégué communal d’Attenschwiller, Christian Stark, d’une part, Hans Bärse et Hans Böglin, maîtres maçon de Wentzwiller, d’autre part. D’après ce contrat, le chœur octogonal de l’église devait être agrandi de 6 pieds vers l’arrière et dallé ; l’autel devait être reconstruit ; le bâtiment, crépi à l’intérieur comme à l’extérieur ; le toit de la sacristie et du chœur, réparé. Des fenêtres devaient être percées dans le chœur. La moitié des coûts furent pris en charge par Lucelle, les matériaux et les autres fournitures étaient à la charge d’Attenschwiller. Un an plus tard, Attenschwiller fit parvenir une pétition à Lucelle en vue d’avoir une réduction sur l’impôt que le village payait pour l’église.

En 1688, la commune demanda à l’Intendant d’Alsace de remettre en vigueur la décision de 1425, concernant le chargé d’âmes. Dans sa requête, la communauté signifia que, très souvent, la messe n’était pas célébrée dans la paroisse, que le vicaire la célébrait dans un autre village où les fidèles devaient se rendre ; les personnes âgées ou malades ne pouvaient pas y assister. L’intendant transmit la requête à l’évêché. Ce dernier annula d’abord ces dispositions (1692), pour les revalider l’année suivante. Le 2 avril 1696, le Conseil Souverain d’Alsace décréta le maintien du pacte primitif. Un arrêt de Brisach venait de condamner la commune à payer au prévôt les rentes foncières, quoique celui-ci se refusât à accorder un vicaire indépendant. A partir de ce moment, l’église d’Attenschwiller fut desservie derechef par Saint-Apollinaire : un Cistercien en était vicaire, avec charge d’y prêcher au moins une fois tous les quinze jours, d’y chanter les vêpres et d’enseigner le catéchisme. Ce n’est que le 6 mai 1694 que le vicariat d’Attenschwiller fut séparé de l’église de Michelbach-le-Haut, pour avoir, comme celle-ci son vicaire attitré. La scission était l’œuvre du bailli de Landser, qui appuyait les prétentions de la commune.

En vertu de cette nouvelle organisation, Attenschwiller concéda à son vicaire, sur les anciens biens dotaux (Quidum ou Gwidum), les dîmes ordinaires, puis un boisseau d’épeautre par journal. Ces biens dotaux comprenaient 44 journaux de champs et 4 chézaux. Saint-Apollinaire prélevait à Attenschwiller la dîme des agneaux et les trois quarts de la dîme du grain, du vin, des pommes de terre, du chanvre, du lin et des navets. L’autre quart revenait au grand chantre de Bâle. Par transaction passée en 1696, entre l’abbaye de Lucelle et le haut chapitre de l’évêché de Bâle, établi à d’Arlesheim, Saint-Apollinaire jouissait de la totalité de la dîme sur les biens dotaux et les agneaux, tandis que la seigneurie de Landser perçut la dîme sur des biens moins importants.

En 1703, le Père Ambroise Bootz fut le chargé d’âmes ; en 1718 ce fut le Père Onimus Riss, décrit comme un homme simple, au bon cœur ; en 1749, le curé Léopold Besot. Mais les chargés d’âmes d’Attenschwiller les plus célèbres étaient les deux Cisterciens, le Père Bernardin Juif (de 1783 à 1788) et le Père Thomas Edmond (de 1788 à 1811).

En 1757, les travaux de rénovation du chœur et de la sacristie étaient intégralement pris en charge par l’abbaye de Lucelle.

Pendant longtemps, encore en 1774, l’église sera désignée sous le terme de " ecclesia Sancti Valentini et Sancti Romani ". Plus tard, le dernier cité disparaîtra complètement. D’après les registres paroissiaux, le prénom de Romain était cependant fort répandu avant 1800. Une des cloches de l’époque portait l’inscription " 1693 Onofrion Roth goss mich in Basel fier das Gotteshaus zu Attenschweiler. S. Romanus. S. Faltius " (Saint Valentin). D’un poids de 344 kg, elle fut vendue à Bochum en 1899 pour 316,15 Mark après l'acquisition de nouvelles cloches.

En 1777, d’après les registres paroissiaux, le budget de la commune était modéré. Comme dépenses étaient consignées les rémunérations du garde-vigne (une preuve que le village comptait un grand nombre de vignes, de même que le reste du Sundgau), du chargé d’âmes, du maître d’école, du ramoneur, le messager, l’inspecteur des forêts, la redevance annuelle due à la prévôté de Saint-Apollinaire, le droit de douane payé à Bâle, la poudre pour les tirs de crapouillots à la Fête-Dieu, l’huile d’olives pour la lubrification de l’horloge du clocher, des réparations faites à la maison du vigneron, au corps de garde, à l’église et un don pour les victimes de l’incendie de Reiningue.


(Dessin: A. Sutter)

En 1878, l’église, alors située au centre du cimetière actuel, est condamnée à disparaître lors de la construction de la nouvelle église sur un nouvel emplacement, à côté du bâtiment d’école. Sa construction a été achevée en 1882.

En 1911, le presbytère étant fort délabré, la commune décida de le faire réparer. Mais les autorités de police de l’époque estimèrent que le bâtiment ne pouvait plus être réparé et demandèrent à la commune de construire un nouveau presbytère. Devant le refus ferme de cette dernière, qui ne voulait pas investir plus de 5000 Marks, le préfet de police menaça de demander à l’évêque de rappeler le curé de la paroisse et de laisser la place vide, jusqu’à ce que la commune cède. En 1915, l’affaire n’était toujours pas réglée ; du fait de la guerre, elle fut cependant mise en veilleuse en attendant des temps plus cléments...

En 1913, la " Kaiserliche Kreisdirektion " voulut instaurer un droit d’utilisation des bancs de l’église. Le conseil de fabrique d’Attenschwiller douta de l’intérêt financier de cette taxe, l’église étant largement dimensionnée au regard de la population ; de ce fait de nombreux bancs étaient inoccupés. De plus, une habitude locale voulait que les retardataires restent debout dans l’allée centrale à l’arrière, plutôt que d’occuper les premiers bancs encore libres !


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